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BRIANÇON que visiter

Les façades de Briançon avec une terrasse de café et les murs d’enceinte et les clochers de la collégiale
Difficulté
Mon avis     ⭐⭐⭐

Je vous emmène découvrir la ville de Briançon et ses fortifications classées à l’UNESCO. En effet, cette cité a conservé ses remparts élevés sous Vauban, ainsi que ses forts d’altitude du XIX et XXe siècle. Partons explorer le patrimoine unique d’une garnison de haute Montagne, à la frontière avec l’Italie.

Les clochers de la collégiale de Briançon avec les façades des maisons
la collégiales

Briançon et ses fortifications Vauban classées l’UNESCO

Que faire et que visiter lors d’un séjour à Briançon ?
Petite ville de moins de 20 000 habitants, Briançon est la Sous-préfecture du département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte-D’azur. Et située dans le Sud des Alpes, la ville est au carrefour des routes de Grenoble, Gap et Turin et entre le Parc National des Ecrins, la Savoie, le Parc Régional du Queyras et l’Italie.
D’ailleurs, cet emplacement stratégique a permis à la cité de se développer au carrefour des 5 vallées de la Durance, la Guisane, la Cerveyrette, la Clarée et l’Orceyrette. Et très vite la nécessite de se protéger des invasions, entraina la construction de nombreuses fortifications.

De plus, située à 1326 mètres d’altitude, Briançon est la plus haute ville d’Europe. Les Hautes-Alpes sont le plus haut département de France avec un tiers de sa superficie au-dessus de 2.000 mètres ! Et avec de nombreux sommets à plus de 3000 mètres d’altitude, la région est un paradis pour les sportifs et amateurs de nature sauvage et préservée.

Alors entre patrimoine fortifié et patrimoine naturel, Briançon a tout pour vous plaire. Aussi, je vous emmène déambuler dans les ruelles authentiques et qui ont conservé leur aspect d’antan.

Qui prend les hauts, prends les bas !

plan de Briançon vielle ville

Visiter la vieille ville de Briançon

Petite histoire de Briançon, au cœur des montagnes des Hautes Alpes :

Briançon capitale des Escartons :

La ville de Briançon a de tout temps été isolée au cœur de ses hautes montagnes.
Dès le Moyen-Age, Briançon est la capitale des Escartons, une région qui englobent les montagnes avec les versants italiens. Par la suite, elle est intégrée au Dauphiné lors de son rattachement à la France en 1349.
D’ailleurs, cette région très enclavée des Alpes, avait une certaine liberté et une autonomie commerciale avec la Chartre des Escartons. Ce qu’elle conservera même après son rattachement à la France.

Briançon et ses fortifications au cours de l’histoire :

En 1693 Louis XIV veut verrouiller le haut Dauphiné. Alors il donne l’ordre à Vauban d’adapter les nouveaux principes de fortification au relief des montagnes, avec une ceinture de forts sur toutes les hauteurs dominant la ville.
En effet, en 1713 la frontière avec le Duché de Savoie sera aux portes de la ville et Briançon. Ce qui transforma alors la ville en place forte militaire.
C’est pourquoi, au cours du XVIIIe siècle, de nouvelles fortifications complèteront la défense de la ville avec le Fort Dauphin, la redoute des Salettes, le Fort des Têtes, les forts du Randouillet et d’Anjou. D’ailleurs ce système défensif restera au gout du jour jusqu’en 1858.
Puis l’apparition de l’artillerie rayée entraina la construction de nouveaux forts à plus de 2000 mètres d’altitude, avec les forts dit : Séré de Rivière. Cette nouvelle ceinture défensive se compose des forts de l’Infernet, La croix de Bretagne et la Grande Maye, le fort de l’Olive et de Lenlon, le blockaus de la Lausette et un prmier fort au Janus.
Enfin, la ligne Maginot complètera cette couronne avec les forts enterrés du Janus et de Gondran à plus de 2500 mètres d’altitude et le fort des Aîtes sur la route de Cervières. En ce qui concerne les forts du Granon et la Buffère, ils resteront inachevés.

Culture et traditions du Briançonnais :

Les colporteurs favorisent les échanges entre Savoie, Italie et Provence :

Les colporteurs ont de tout temps, voyager et commercer avec les basses vallées et régions plus lointaine comme la Provence ou le piémont. En effet, durant les longs mois d’hiver, il n’y avait pas d’activité agricole et les hommes partaient alors vendre diverses marchandises. Ce colportage a permis de nombreux échanges commerciaux et culturels de chaque côté de la frontière.
C’est pourquoi, l’influence Italienne se retrouve dans Briançon, aussi bien dans l’architecture des maison hautes de la vieille ville qu’avec les façades colorées. D’ailleurs de nombreux cadrans solaires, sont les œuvres d‘artistes venant aussi bien d’Italie que de France.

Le paysage unique de cet écrin de verdure, a aujourd’hui pour principale économie le tourisme et je vous invite à une visite de la ville haute, et de ses fortifications de Vauban.

Le Briançonnais, une région de montagne isolée et enclavée :

Enclavée au cœur des montagnes, le briançonnais resta à l’écart de l’industrialisation, malgré l’exploitation de mines.
D’ailleurs, il fallut attendre 1884 et l’arrivée du chemin de fer pour désenclaver la région. Puis l’aménagement des espaces naturels et des stations de ski permettront de ralentir l’exode rurale. Ainsi que le développement de la région en tant que station thermale pour son climat et son ensoleillement exceptionnel. Et aujourd’hui, les paysages grandioses de cet écrin de verdure, ont pour principale économie le tourisme.
Alors, je vous invite pour une visite de la ville haute et de ses fortifications Vauban.

Le pont d’Asfeld avec la vue des montagnes et du fort des Salettes
Le pont d’Asfeld et le fort des Salettes

Visite de la vielle ville fortifiée Vauban :

Les fortifications et le fort du château :

Bâtie sur un verrou glaciaire, Briançon s’est développée autour d’un piton rocheux, avec au sommet, un château. Par la suite la ville se fortifia avec l’ajout de bastions et du fort du Château. Et les murs d’enceinte épousent parfaitement le relief du sommet de la fortification au bas de la ville.
D’ailleurs seules deux portes permettaient d’entrer dans la ville avec la porte de Pignerol et la porte d’Embrun. Et un accès à l’arrière de la ville communique directement avec le fort des Tètes par le fameux pont d’Asfeld.
De plus, un glacis donne directement sur le parking et cet espace dégagé permettait de surveiller les éventuelles attaques.

Le fort du château de Briançon avec le glacis en herbe et une antenne
Le fort du château de Briançon et le glacis

La porte de Pignerol :

La porte de Pignerol permet d’entre dans le haut de la ville en traversant le fossé et un bastion défensif. Puis une seconde porte mène directement dans la grande Gargouille. Et sur la droite, la maison du patrimoine propose des visites guidées de la ville et de la région.

La porte de Pignerol de la fortification de Briançon avec le bastion et le fossé avec les montagnes
La porte de Pignerol, le bastion et le fossé

La grande et la petite Gargouille de Briançon :

Les gargouilles sont les deux ruelles principales qui permettent de rejoindre le bas de la ville et la porte d’Embrun. D’ailleurs la grande et la petite gargouille ont une rigole centrale où coule de l’eau. Et c’est ce qui permettait d’alimenter la ville en eau, en cas d’incendie.
D’ailleurs, elles sont aujourd’hui les ruelles touristiques et commerçantes.

gargouille et ruelle de Briançon

Les façades et les cadrans solaires de Briançon :

Les façades de la ville sont colorées, avec l’influence de la Provence et de l’Italie, De plus, on retrouve les cours intérieures des palais à l’italienne.
De plus, de nombreux cadrans solaires ornent les maisons et églises et certains ont été réalisés par les plus grands maitres venant d’Italie au XVIIIe siècle.

La place d’Armes de Briançon avec la fontaine
La place d’Armes

La collégiale Baroque de Briançon :

La collégiale est de type baroque et elle est perchée au bord du bastion. En effet, Vauban avait imaginé que personne n’oserait attaquer cet imposant édifice religieux ! II fait donc partie intégrante de la défense de la ville.
Ensuite, l’intérieur est orné de décors en trompe l’œil. D’ailleurs, dans le transept, je découvre une peinture représentant Saint Nicolas et l’ancienne église qui était à l’extérieur de la ville. Mais les habitants l’ont détruite pour que l’ennemi ne puisse pas s’y protéger. Et il n’en reste que les lions Stylophores en granite rose à l’entrée de l’église.

Vue sur les murs d’enceinte avec la collégiale de Briançon avec une échauguette et le fossé
la collégiale de Briançon

La porte d’Embrun :

Située dans le bas de la ville, la porte d’Embrun est composée de deux portes avec une chicane pour éviter les tirs d’enfilade. Aujourd’hui empruntée par des véhicules, elle communique avec les quartiers modernes de la ville.
Je vous invite à découvrir ce magnifique patrimoine fortifié, aussi bien en hiver sous la neige, que tout le reste de l’année. Et je vous recommande de partir randonner à la découverte des nombreuses fortifications qui dominent la ville.

Les façades de Briançon au-dessus des murs d’enceinte et de la porte d’Embrun
la porte d’Embrun

Que faire autour de Briançon :

Voici une sélection d’article et d’activités à faire dans les environs de Briançon :

panorama sur les façades de Briançon au-dessus des murs d’enceinte et de la porte d’Embrun
Briançon

Road Trip et randonnées autour de Briançon :

Venez passer quelques jours dans le sud du département des Hautes-Alpes pour :

Merci pour cela lecture de mes articles de blog ! Texte et photos © COQ Catherine

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