Difficulté⭐⭐⭐⭐
Mon avis     ⭐⭐⭐⭐

Si vous avez raté le début de l’aventure, il n’est pas trop tard pour continuer cette lecture pour la première partie du circuit sur le GR54…

Organiser le trek du Tour des Écrins sur le GR54 en bivouac itinérant

Pour toutes les infos sur l’itinéraire, mais aussi sur les hébergements et les commerces sur la rando, je vous recommande le Topo guide. Mais il permet aussi de participer à l’entretient et au marquage des chemins avec la fédération de randonnée.

col de l'Aup Martin et vue sur le torrent de la Selle
Panorama depuis le Col de l’Aup Martin sur le torrent de la Selle

Difficulté du Tour du massif des Ecrins, le GR54

Je suis restée 9 jours sur ces magnifiques chemins pour un total d’environ 10 500 mètres de dénivelé et plus ou moins 160 km dont certaines portions encore très sauvages nous obligent à être en autonomie presque complète, dans un environnement spectaculaire.

Si vous chercher un guide pour ce trekking de plusieurs jours, je vous recommande vivement ce séjour accompagné sur le GR54.

Mon équipement pour un bivouac parfait sur le Tour des Ecrins et de l’Oisans :

Choisir le bon équipement est crucial pour une randonnée réussie. C’est pourquoi, je vous recommande notre guide approfondi sur la sélection de vêtements, du matériel et de l’équipement en rando. Et je dévoile mes recommandations et astuces pour vous préparer à une randonnée, un trekking sur plusieurs jours ou une aventure en bivouac. De plus, vous pouvez consulter notre boutique en ligne pour votre équipement sur cette randonnée.

Tour des Ecrins – Jour 4 : le vallon de la Selle – le Col de l’Aup Martin – col du pas de la Cavalle – le Pré de la Chaumette – col de la Valette – vallon du Gouiran – les défis des hauts cols

  • Itinéraire et dénivelé : Chanteloube torrent de la Selle 2050m – Col de L’Aup Martin 2761m – Col du Pas de la Cavale 2735m – Refuge du Pré de la Chaumette 1790m – Col de la Valette 2668m – Vallon de Gouiran 2450m, environ 11h de marche pour -1250/+1690m de dénivelé.

GR54 l’ascension vers le Col de l’Aup Martin

Consciente de la longueur et de la difficulté de cette étape, notamment le passage du Col de l’Aup Martin, je me mets en route très tôt. Alors, je suis la première à atteindre les deux premiers cols de la journée, bien que les passages dans les schistes poussiéreux soient délicats. La vue sur les pointes des Rougnoux et de la pointe de l’Aup Martin est à couper le souffle.

Tour des Ecrins, le Col de l’Aup Martin et Col du Pas de la Cavale : Des paysages grandioses et des rencontres inattendues

Ensuite, la descente vers le refuge du Pré de la Chaumette, depuis le Col du Pas de la Cavale, est longue et éprouvante, mais, les panoramas sont magnifiques. À l’approche de l’alpage, les chiens de troupeaux se manifestent, cependant, leur présence est signalée, afin d’éviter tout problème. Par ailleurs, je prends le temps d’admirer la flore alpine, notamment les campanules Cenisia et les coussins de silène acaule.

Randonnée sur le GR54, descente au Pré de la Chaumette

Après une longue série de lacets, j’arrive au refuge, où je m’accorde une pause rafraîchissante et une tarte aux myrtilles. Même si elle ne mérite pas le détour !

Trek ascension pour le Col de la Valette

Puis, je repars en direction du Col de la Valette. Le sentier serpente entre rhododendrons et myrtilliers, avant d’atteindre un replat où se trouve une cabane de berger. Cependant, ne souhaitant pas dormir à proximité des chiens, je poursuis ma route jusqu’au vallon de Gouiran, où je trouve deux petites mares pour me laver et faire le plein d’eau.

Vallon de Gouiran : une nuit sous les étoiles, loin de toute civilisation

Le site est grandiose, loin de tout, ainsi, je peux profiter pleinement de la nature sauvage. Exténuée, je m’endors avant la tombée de la nuit. Ces vallons hors du temps resteront parmi les moments forts de ce GR54, en raison de l’immensité de la nature brute et sauvage.

Le Valgaudemar avec les glaciers du Sirac et des Bans
Au pied du Sirac et des Bans

Tour des Ecrins – Jour 5 : Du Vallon de Gouiran, refuge Vallonpierre à La Chapelle-en-Valgaudemar, une journée de contrastes

  • Itinéraire et dénivelé : Vallon de Gouiran 2450m – Col de Gouiran 2597m – Col de Vallonpierre 2607m – Refuge de Vallonpierre 2280m – Refuge du Clot 1397m – La Chapelle en Valgaudemar 1100m – Refuge des Souffles 1975m, environ 9h de marche pour -1500/+1400m de dénivelé.

Bivouac sur le Tour des Ecrins au vallon de Gouiran

Cette matinée débute par le passage de deux cols, afin de contourner la montagne du Sirac. Et le sentier serpente dans les schistes, offrant des paysages d’une beauté exceptionnelle. De plus, pendant les deux premières heures, je ne croise que des marmottes. Bien que les rocailles de schiste puissent paraître désertiques de loin, elles sont en réalité couvertes de petites fleurs.

GR54 Refuge de Vallonpierre : un retour à la civilisation et à la douceur de la verdure

La descente vers le refuge de Vallonpierre offre un contraste saisissant, en effet, la verdure et la douceur de l’atmosphère sont de retour. Le refuge est situé au bord d’un petit lac, au cœur des plus hauts sommets du Parc National des Écrins. La vue sur le Sirac, les Bans, les Rouies et l’Olan est imprenable. Le refuge est idéal pour une pause rafraîchissante, d’autant plus que l’accueil chaleureux des gardiens annonce le retour à la civilisation.

Randonnée en descente vers La Chapelle-en-Valgaudemar : découverte des Alpes du Sud

La prochaine pause se fera au bord de la rivière, où je m’offre une douche et une lessive. Le soleil ardent sèche rapidement mes vêtements, ainsi, je suis propre pour mon arrivée dans la vallée. En chemin, je croise des promeneurs, des troupeaux et des villages d’estive, notamment Nunatak, au pied du Sirac, qui propose un peu de lecture aux randonneurs. Par ailleurs, je me régale de myrtilles et de framboises. Et je suis surprise de découvrir une végétation de type méditerranéen.

Tour des Ecrins, La Chapelle-en-Valgaudemar et Villar-Loubière : entre ravitaillement et rencontres chaleureuses

Mon passage à La Chapelle-en-Valgaudemar restera marqué par ma rencontre avec Fanny et ses filles, à la terrasse d’un café. De plus, je profite de ce moment pour faire le ravitaillement, car je serai de nouveau loin de tout commerce pendant plusieurs jours. Mais la chaleur m’incite à repartir en fin de journée, afin de trouver un lieu de bivouac au bord de l’eau. À 19h, je quitte Villar-Loubière, où je me suis rafraîchi les pieds dans la fontaine. Puis, j’attaque la montée vers le refuge des Souffles, accompagné par le parfum des œillets et la lumière de la lune. Cependant, je n’avais pas prévu de ne pas trouver d’endroit propice pour bivouaquer, ainsi, je continue jusqu’au refuge, où j’arrive à 22h30.

GR54 – Jour 6 : Du Refuge des Souffles au Désert en Valjouffrey, une étape de transition

  • Itinéraire et dénivelé : Refuge des Souffles 1975m – Col de la Vaurze 2490m – Désert en Valjouffrey 1255m, environ 6h30 de marche pour -1440/+650m de dénivelé.
Le désert en Valjoufrey et le col de Côte Belle
Le Desert en Valjoufrey

Tour des Ecrins, départ du refuge des souffles

Aujourd’hui, je suis fatiguée, après la longue journée d’hier, cependant, un nouveau col m’attend. En chemin, je discute avec un berger, dont le troupeau n’est pas gardé par des chiens. Par conséquent, les brebis détruisent petit à petit le sentier. De plus, les chiens partent à la poursuite des chamois, ce qui me laisse perplexe !

Col de la Vaurze et descente vers le Désert en Valjouffrey : des paysages grandioses et une descente éprouvante

Finalement, j’atteins le Col de la Vaurze, où je m’accorde une pause pour admirer le paysage. Puis, j’entame la descente, raide et pierreuse. Face à moi, je découvre la suite de l’itinéraire, notamment la montée au prochain col et le village du Désert en Valjouffrey. La descente est éprouvante, ainsi, ma première pause se fait à la fontaine. D’ailleurs, certains randonneurs profitent même du bassin pour se rafraîchir après cette longue descente !

GR54, Désert en Valjouffrey : un village authentique et un gîte confortable

L’orage est annoncé pour la fin d’après-midi, ce qui me pousse à chercher un hébergement pour la nuit. Ainsi, je trouve refuge au gîte rural Arias, où je profite d’une pause conviviable et confortable. Et la nuit fut réparatrice.

Tour des Ecrins et de l’Oisans – Jour 7 : du Désert en Valjouffrey au Lac de la Muzelle, une étape exigeante

  • Itinéraire et dénivelé : Désert en Valjouffrey 1255m – Col de Côte Belle 2290m – Carrefour de Valsenestre 1492m – Col de La Muzelle 2625m – Lac de la Muzelle 2105m, environ 10h de marche pour -1325/+2185m de dénivelé.
Col de Côte Belle et les schiste et le col de la Muzelle
Les schistes du Col de Cote Belle. En face le Col de la Muzelle

Désert en Valjouffrey : un départ matinal et une traversée paisible

Ce matin, je sais déjà ce qui m’attend, car j’ai eu le temps d’observer le parcours hier, lors de la descente. La traversée du village est plaisante, en effet, je croise un petit troupeau de brebis. Par ailleurs, la vallée n’offre que peu de pâturages, ainsi, il n’y a pas les grandes transhumances comme chez moi, au Chazelet. De plus, je suis heureuse de trouver un village authentique, avec sa fromagerie où nous avons goûté le fromage blanc au petit-déjeuner.

GR54 Col de Côte Belle et descente vers Valsenestre : des paysages grandioses et des lacets interminables

Doucement, mais sûrement, j’arrive au Col de Côte Belle, et comme les jours précédents, je découvre la suite de l’itinéraire, avec la vue sur la montée du Col de la Muzelle droit devant. La descente sur Valsenestre est très pittoresque au début, avec des grandes lames de schistes s’élevant vers le ciel. Cependant, comme beaucoup de descentes, les lacets sont fastidieux.

Tour des Ecrins et de l’Oisans Descente sur Valsenestre et montée au Col de la Muzelle : La chaleur et la solitude

La chaleur est pesante depuis quelques jours, ainsi, je fais une pause au bord de l’eau dans la forêt au carrefour des chemins. Comme il est tôt, je prends la décision de continuer pour le Col de la Muzelle, car la vallée paraît très encaissée et le village de Valsenestre est bien plus bas. De plus, je n’ai pas envie de rester seule toute l’après-midi dans ce lieu désert. Me voilà donc repartie pour 1000 mètres de dénivelé à la montée. Un pied après l’autre, cette seconde montée me paraît longue, très longue, et je ne croise du monde qu’une fois dans le dernier passage, un couloir de schiste où serpente le chemin. Le temps est à l’orage, une fois de plus on me dit inconsciente de marcher seule dans ces montagnes en fin de journée…

Col de la Muzelle et descente au Lac de la Muzelle : un spectacle grandiose et une arrivée tardive

Arrivée au Col de la Muzelle vers 19h, le ciel s’éclaircit et je découvre au sud les deux derniers cols que je viens de franchir et vers le Nord, la Montagne de la Muzelle, son lac et la station des Deux Alpes en arrière-plan. Cette dernière descente de fin de journée sera longue et dure, en effet, j’ai mal au pied et il me tarde de retirer mes chaussures afin de rafraîchir mes pieds dans le torrent glacial.

GR54 le lac de la Muzelle :

J’y prends aussi une douche dans le torrent et m’installe proche du lac pour la nuit. Je n’ai même plus le courage de me lever ni même de mettre un pied devant l’autre ! Le lever de la lune se fera en même temps que le coucher de soleil sur la Muzelle, le spectacle est beau et c’est encore une belle nuit pour admirer les étoiles filantes !

du col de la Muzelle au lac de la Muzelle
Descente sur le lac de la Muzelle

Tour des Ecrins et de l’Oisans – Jour 8 : Du Lac de la Muzelle au Plateau d’Emparis, une étape de transition

  • Itinéraire et dénivelé : Lac de la Muzelle 2105m – Venosc 940m – Besse en Oisans 1550m – Plateau d’Emparis Lac noir 2450m, environ 7h30 de marche pour -1290/+1050m de dénivelé.
Plateau d'Emparis et panorama sur le massif de la Meije
Arrivee au Plateau d’Emparis

Tour des Ecrins et de l’Oisans le lac de la Muzelle et descente sur Venosc : Un réveil en douceur et une descente difficile

Je ne suis pas pressée ce matin, et j’attends l’arrivée du soleil pour me lever et me préparer à une journée où j’arriverai en terrain connu, et de plus en plus proche de ma maison… Un troupeau de moutons arrive en même temps que le soleil, pour accueillir les nouveaux campeurs de la nuit. Les premiers rayons de soleil sur le lac lui donnent une couleur turquoise et c’est une belle journée qui débute.

lac et sommet de la Muzelle
La Muzelle et son lac

Même si la perspective de la longue descente sur Venosc ne m’épargnera pas mes pieds sensibles. Alors, le décide de prendre une variante sur le GR, car je connais déjà le Lac de Lauvitel et le passage par Bourg d’Oisans ne m’attire pas du tout ! Le début de la descente me donne un court aperçu sur la face sud de la Meije et je reconnais au loin, le Doigt de Dieu. Puis ce sera une interminable descente qui, avec les grosses chaleurs du moment, me fera souffrir malgré l’ombre de la forêt.

Venosc et auto-stop pour Besse en Oisans : la chaleur et la rencontre avec un ami

Arrive enfin le village de Venosc et la rivière du Vénéon. Et la chaleur de midi me fait perdre tout courage pour contourner à pied la station des Deux Alpes. Alors je me décide de faire du Stop pour rejoindre Besse en Oisans où je pourrais continuer sur une partie plus intéressante du GR54.

Visiter Besse en Oisans :

Besse en Oisans sera au-delà de toutes mes attentes car le village est magnifique et bien entretenu et l’on peut y entrevoir les richesses du passé avec ses ruelles en calade de pierre. Je passe devant la mairie et fais une pause au bar restaurant épicerie du village. À cette heure, on ne sert plus que de grosses assiettes de charcuteries… parfait pour reprendre des forces !

La tourte de Besse :

L’atmosphère est sympathique et je me décide de rendre visite à mon ami Yves, boulanger de la Tourte de Besse. Et qui vient vendre son pain et des fromages tous les jeudis sur le Marché de la Grave depuis plus de 25 ans. La boutique est ouverte au public tous les après-midis pour de la vente en directe de produits locaux et il est aussi possible de prendre une boisson en terrasse. Elle est située à la sortie du village, juste en contrehaut du grand parking, alors surtout ne ratez pas cette pause dégustation et réconfort avant de reprendre le GR54.

GR54 Montée au Plateau d’Emparis et Lac Noir : un retour en terrain connu pour une dernière nuit à la belle étoile

La chaleur est forte et le temps est orageux, mais je continue mon chemin pour le plateau d’Emparis, que je connais si bien. Cette dernière montée la rend encore plus dure…. À la chaleur s’ajouteront des bourrasques de vent, puis le tonnerre et une courte pluie…. De nouveau on me dira inconsciente de marcher seule…. Je suis pourtant très bien équipée, pour la pluie et le froid et pour mon retour à la maison, je savais que la météo serait clémente avec moi.

Sur le Tour des Ecrins et GR54, le plateau d’Emparis et le lac Noir :

En chemin, je croise 2 chamois et un aigle et oui je retrouve ce décor et ces montagnes bien connues. C’est avec une grande joie que j’arrive au lac noir. Le lieu est désert et les rares campeurs ont préféré s’éloigner du lac avec l’arrivée de l’orage. Je retrouve donc ce lieu désertique comme à mon habitude ! et j’ai même droit à un dernier rayon de soleil sur la Meije pour mon arrivée. Cette dernière nuit à la belle étoile sera courte car j’ai envie d’assister au lever du jour sur la Meije, et je sais que demain soir je serai dans mon lit !

lac noir sur le plateau d'emparis et panorama sur le massif de la Meije
Petit matin au bord du lac Noir

  je vous invite à découvrir mes impressions sur YouTube :

Impressions du dernier soir au Plateau d’Emparis

Time lapse des préparatifs du matin au Lac Noir, face au massif de la Meije

GR54 – Jour 9 : du Plateau d’Emparis au Chazelet, le retour à la maison

  • Itinéraire et dénivelé : Plateau d’Emparis Lac noir 2450m – Le Chazelet 1800m, environ 4h de marche pour -700/+200m de dénivelé.
Lac lerie sur le plateau d'Emparis
Descente sur le lac Lerie

Tour des Ecrins et de l’Oisans, traversée du Plateau d’Emparis et arrivée au Chazelet : une dernière étape en douceur

Dernière étape sur ce magnifique tour du massif des Ecrins sur le GR54. Je prends le temps de savourer un thé face aux magnifiques couleurs du lever du jour. Il ne me reste que quelques heures de marche, du plat et de la descente.

GR54 Le Chazelet, au-dessus de La Grave :

Je croise quelques orchis, puis des Edelweiss et je trouve quelques cristaux tous droits sortis de la poussière après le passage de la pluie d’hier soir ! Et enfin, la vue sur le village du Chazelet et je sais que c’est l’arrivée et que ma randonnée en itinérance est terminée. Pour un dernier moment de détente, je vais profiter d’un bain dans le petit torrent pour un jacuzzi de remise en forme, avant le retour à la maison !

Conclusion : Une aventure inoubliable sur le GR54 et le Tour des Ecrins

Voilà, une expérience à conseiller particulièrement pour ceux qui rêvent d’aventures dans de grands espaces relativement sauvages et épargnés et qui aiment aussi l’effort… sans oublier nos petites souffrances… qui seront effacées par la beauté des paysages… Et encore BRAVO !

lac noir sur le plateau d'Emparis
Belvédère sur le Le Massif de La Meije

Pour toutes les infos sur l’itinéraire, mais aussi sur les hébergements et les commerces sur la rando, je vous recommande le Topo guide. Mais il permet aussi de participer à l’entretient et au marquage des chemins avec la fédération de randonnée.

Tour des Ecrins sur le GR54 mes adresses coups de cœur sur ce parcours

Le refuge de chamoissière

La tourte de Besse, avec Yves Saint Pierre

Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont pris en stop sur les routes et toutes les belles rencontres que j’ai faites sur ce parcours et merci d’avoir partager cette aventure avec moi !

Merci pour la lecture de mes articles de blog – Texte et photos ©COQ Catherine

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détente dans le torrent du Ga