Difficulté | ⭐⭐⭐⭐ |
Mon avis | ⭐⭐⭐⭐⭐ |
Le GR54, ou Tour des Ecrins, sentier mythique, serpente à travers les paysages grandioses des Alpes du Sud. Et plus qu’une rando, ce sentier de grande randonnée est une aventure qui se mérite. À travers ce récit, je vous emmène sur les étapes en bivouac, de ce trekking inoubliable, entre défis physiques, rencontres chaleureuses et émerveillement constant.
Toute mon expérience sur le GR54 en autonomie : un voyage au cœur des Écrins
En tant qu’habitante passionnée des Alpes, le GR54 a toujours été pour moi une invitation à l’aventure. En effet, ce sentier emblématique, qui serpente autour de l’Oisans et des Écrins, représente un défi à la hauteur de mes aspirations. Après avoir exploré de nombreux sentiers emblématiques, il était temps pour moi de me lancer sur ce parcours réputé pour sa difficulté et son caractère sauvage. Ainsi, j’ai entrepris ce trek avec l’objectif de me connecter profondément avec la nature et de vivre une expérience authentique.
Pour toutes les infos sur l’itinéraire, mais aussi sur les hébergements et les commerces sur la rando, je vous recommande le Topo guide. Mais il permet aussi de participer à l’entretient et au marquage des chemins avec la fédération de randonnée.
Difficulté sur le GR54 : un défi sportif au cœur des Alpes sauvages
Le GR54, situé entre les Hautes-Alpes et l’Isère, se distingue comme l’un des sentiers de Grande Randonnée les plus exigeants des Alpes françaises. Tout d’abord, avec un dénivelé positif d’environ 10 500 mètres et une distance de 160 km, ce parcours met à l’épreuve les randonneurs les plus aguerris. Cependant, les paysages grandioses et l’immersion totale dans la nature préservée du Parc National des Écrins récompensent largement les efforts fournis. Par conséquent, cette aventure représente une expérience inoubliable pour les amoureux de la montagne. Et si vous chercher un guide pour ce trekking de plusieurs jours, je vous recommande vivement ce séjour accompagné sur le GR54.
Préparation et équipement : Les clés d’une randonnée réussie sur le GR54
Avant de me lancer sur le GR54, une préparation minutieuse était essentielle. À cet effet, je me suis appuyé sur le Topo guide du GR54, une ressource précieuse pour planifier mon itinéraire et obtenir des informations pratiques. De plus, j’ai souscrit une assurance de rando au cas où !
Par ailleurs, choisir le bon équipement est crucial pour une randonnée réussie. C’est pourquoi, je vous recommande notre guide approfondi sur la sélection de vêtements, du matériel et de l’équipement en rando. Et je dévoile mes recommandations et astuces pour vous préparer à une randonnée, un trekking sur plusieurs jours ou une aventure en bivouac. De plus, vous pouvez consulter notre boutique en ligne pour votre équipement sur cette randonnée.
GR54 : Un trek mythique au cœur des Alpes, entre nature sauvage et défis personnels
Mon itinéraire : De La Grave au Col de l’Aup Martin, à La Grave, une aventure en autonomie
Mon périple a débuté au charmant village du Chazelet, perché à 1800 mètres d’altitude, près de La Grave. Afin de vivre une expérience authentique, j’ai choisi de réaliser ce trek en autonomie, en bivouaquant à la belle étoile. De cette manière, j’ai pu profiter pleinement de la beauté des lieux et m’imprégner de l’atmosphère unique de la montagne. Ensuite, mon itinéraire m’a conduit jusqu’au Col de L’Aup Martin, point culminant de mon parcours, offrant une vue imprenable sur les sommets environnants. Avant de remonter au Col de la Muzelle et je suis rentrée à La Grave.
Voici un descriptif de ce parcours, jour par jour illustrés de mes plus belles photos et je vous invite à découvrir mes impressions sur YouTube :
Impressions du dernier soir au Plateau d’Emparis
Time lapse des préparatifs du matin au Lac Noir, face au massif de la Meije
Carte de l’itinéraire du GR54 tour des Écrins
GR54 – Jour 1 : Du Chazelet, la Grave à l’Alpe de Villar d’Arène, une mise en jambes en douceur
- Itinéraire et dénivelé : Le Chazelet (1800m) – La Grave (1450m) – Refuge Chamoissière (2100m). Environ 5 heures de marche, -450m / +750m de dénivelé.
Départ depuis le charmant village du Chazelet sur le Tour des Ecrins
Je débute mon périple au village du Chazelet, perché au-dessus de La Grave. Mon objectif : rejoindre le refuge de Chamoissière, à l’Alpe de Villar d’Arène, où m’attend Anaïka, une amie d’enfance.
La Grave et Villar d’Arène, entre patrimoine et nature :
En premier lieu, je descends à La Grave. D’ailleurs, avec son église emblématique et la majestueuse Meije en toile de fond, ce village offre un panorama exceptionnel. Ensuite, je suis la montée progressive vers Villar d’Arène, puis le chemin plat le long de la Romanche, me permettent de me familiariser avec le poids du sac. Enfin, une dernière ascension vers le refuge révèle une flore alpine riche et variée : épilobes, millepertuis, gentianes, astrances, orchis… et même un trèfle à quatre feuilles, signe de chance pour ce trek.
Sur le Gr54, le refuge de Chamoissière est une étape chaleureuse :
Sylvie et Seb m’accueillent avec une bière locale et un sourire. Je recommande vivement le refuge de Chamoissière. Car il offre une ambiance conviviale et une cuisine réconfortante, idéale pour se ressourcer après cette première journée.
GR54 – Jour 2 : Des cols d’Arsine et des Grangettes au lac de l’Eychauda, une journée de défis
- Itinéraire et dénivelé : Refuge Chamoissière (2100m) – Col d’Arsine (2350m) – Monêtier-les-Bains (1500m) – Col des Grangettes (2684m) – Lac de l’Eychauda (2515m). Environ 9h30 de marche, -1050m / +1440m de dénivelé
Le GR54, le Col d’Arsine et lac glaciaire d’Arsine un détour incontournable
Pour commencer, je monte au col d’Arsine, sous un ciel gris, est un avant-goût des défis à venir. Par ailleurs, le détour par le lac glaciaire d’Arsine, avec son panorama sur la montagne des Agneaux, est un spectacle à ne pas manquer. Et voici le panorama sur la Montagne des Agneaux dont les glaciers se terminent dans les eaux du lac !
Le Casset, une pause gourmande :
Puis je descends vers le village du Casset, où une halte chez Finette permet de reprendre des forces avant la montée pour le col des Grangettes.
Randonnée au Col des Grangettes et lac de l’Eychauda, des paysages grandioses
Ensuite une longue et belle grimpette, j’attaque la montée finale vers le col des Grangettes. La pente est raide et aérienne et demande une attention particulière. Cependant, lorsque j’arrive au col, je profite d’une vue imprenable sur les environs. Une belle récompense après les efforts de cette fin d’après-midi. Enfin, je continue et descends au lac de l’Eychauda. Et je rencontre Franck et Quentin qui m’accueillent avec une soupe chaude ! Quelle journée riche en émotions.
La soirée est fraiche, à peine 5 degrés, avec de belles rafales de vent et j’ai dormi complétement emmitouflée dans mon duvet pour un sommeil réparateur !
GR54 – Jour 3 : Du lac de l’Eychauda, Pelvoux, Vallouise à Chanteloube, entre émerveillement et grands espaces
- Itinéraire et dénivelé : Lac de l’Eychauda (2515m) – Vallouise (1166m) – Entre les Aigues (1600m) – Chanteloube (2050m). Environ 8 heures de marche, -1620m / +1180m de dénivelé.
Lever de soleil sur le lac de l’Eychauda, un moment magique :
Pour commencer cette journée, je profite du lever de soleil sur le Dôme de Monêtier-les-Bains, qui se reflète dans les eaux turquoise du lac, Et c’est un spectacle inoubliable.
Descente à pied vers Pelvoux par le vallon de Chambran, une nature préservée
Ensuite je descends par le vallon de Chambran, où je croise de nombreux randonneurs. La descente est longue et je profite du panorama sur la vallée.
Sur le GR54, ressources, autonomie, prudence et sécurité :
Depuis la veille, je n’ai presque plus de batterie pour mon téléphone et je réalise l’importance de trouver un chargeur solaire à la prochaine étape, car passer le Col des Grangettes, seule et juste avant la tombée de la nuit me font prendre conscience qu’il est préférable d’avoir de quoi appeler les secours si besoin !
Pelvoux, étape du trek sur le Tour du massif des Ecrins :
Après avoir quitté le paisible chalet de Chambran, je continue vers Pelvoux. Mais ici, le GR54 emprunte une portion significative de route asphaltée. Malgré quelques égarements, j’atteins finalement Pelvoux. Et lors d’une pause dans un magasin de sport, j’apprends que ma réputation de randonneuse solitaire me précède. Néanmoins, je ne trouve pas de chargeur solaire pour mon téléphone.
Le GR54 Vallouise
Alors, je poursuis ma route vers Vallouise, où, finalement, je déjeune au restaurant Les Vallois. Et, je profite de ce moment pour faire quelques courses et je trouve un chargeur solaire dans un petit magasin de sport.
Entre stop et marche : la remontée vers Entre les Aigues
Une fois mes provisions en poche, je quitte Vallouise. Mais, mes pieds endoloris me poussent à tenter le stop pour la première partie de la remontée sur la route. Ainsi, je parviens rapidement à Entre les Aigues. Et, je reprends la marche en longeant le torrent de la Selle.
Le tour de l’Oisans, le vallon de la Selle : un havre de fraîcheur et de tranquillité
Ensuite, une vasque naturelle dans la rivière m’offre une douche rafraîchissante et revigorante. Et grâce à ce bain vivifiant, je retrouve l’énergie nécessaire pour poursuivre ma route. Finalement, je trouve une belle pelouse alpine pour mon bivouac, au pied du pic de Bon Voisin, loin des troupeaux et de leurs chiens de garde. Puis le coucher de soleil sur les Bans vient clore cette journée en beauté…… Continuez votre lecture avec la suite
A suivre en cliquant sur ce lien tout sur le GR54….
Merci pour la lecture de mes articles de blog – Texte et photos ©COQ Catherine
Abonnez-vous à la newsletter et continuez de suivre les voyages de Kat !